Classes de découverte en danger ?

 

Dès la rentrée de septembre, des enseignants nous appellent pour nous faire part de leur souhait de départ en classe de découverte, dans le réseau PEP et au Château d'Aisey-et-Richecourt. à ce jour, 22 classes ont posé des options pour partir à Aisey-et-Richecourt.

Sylviane CHIPAULT,  et moi-même avons rencontré, sur leur demande, des enseignantes qui étaient déjà parties avec leur classe sur le Centre d'Aisey. "Quel bonheur de vous revoir !" nous disent Nathalie et Sylvie, enseignantes dans une école maternelle à Lepuix, petit village au pied du ballon d'Alsace. "Nous avons présenté le projet à nos élèves, ils sont ravis de partir !", "Voilà 3 ans qu’ils ne sont plus partis en classe de découverte !", "Nous étouffons dans nos classes ! Nous aspirons au grand air pour nos petits bouts !", ajoute Stéphanie, de l'école élémentaire de Danjoutin.

Preuve en est, les thèmes choisis : les plus demandés sont les classes nature environnement ou Cinéma.

Pour information le Centre d'Aisey est répertorié "classes d'environnement" et à ce titre les élèves qui partent peuvent bénéficier d'une aide du Conseil Régional de 15 € par jour par enfant avec un maximum de 3 jours.

Tous veulent rompre avec la routine de l'école. Quel bénéfice sur le plan santé pour nos élèves qui ont besoin de se reconnecter à la nature, de retrouver le plaisir de courir, sauter, jouer dans la forêt, d’apprendre dehors et de redécouvrir la joie de vivre une expérience unique ensemble ! Les enseignants nous le disent les enfants ont besoin d’air ! Le port du masque dans des lieux surchauffés ne favorise en rien l’attention, les apprentissages et le bien-être des élèves, le climat anxiogène non plus.

N’oublions pas que la santé repose sur trois piliers : la santé médicale, la santé psychique et la santé sociale.

Mais à l’heure où j'écris cet article, le contexte sanitaire est grave : la cinquième vague est entrée en action et peut-être bientôt une sixième.

La JPA et l'UNAT interpellent le gouvernement pour sauver les classes de découverte. Nous avons besoin en urgence d'un soutien ciblé, efficace.

Car même si les enfants sont en premier lieu pénalisés, les centres d'accueil collectifs le sont également ainsi que toute la chaîne locale. Sans ce soutien, les organisateurs ne pourront survivre.

Nadine LIETARD, Président de la délégation du Territoire de Belfort
Sylviane CHIPAULT, Secrétaire générale de la délégation du Territoire de Belfort

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Publié le 19/01/2022

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